L’Apollonie : le rhum vieux du bateau de Louis et Charles
C’est en traversant deux Océans que Louis et Charles écrivirent les premières lignes de la saga familiale des Isautier. Dans les pas de son oncle Louis-Philippe, apothicaire missionné par le roi pour trouver des nouvelles espèces médicinales, Louis entreprend le voyage jusqu’à la Réunion en 1832. Son périple périlleux dura quatre mois et le conduira à tomber amoureux de l’Île Bourbon. Deux ans plus tard, son frère Charles, engaillardi par les récits de Louis, pris également le large. Au rang des vaisseaux que les frères utilisèrent figurait Apollonie bateau baptisé en l’honneur de l’épouse de Louis. Aussi, en guise de coup de chapeau aux pionniers de la Maison Isautier et de leur histoire marine, nous avons créé l’Apolonie . Ce rhum vieux d’exception est extraverti et audacieux. Il est exotique, en écho au parfum que pris l’aventure des frères, mais aussi capiteux et pimenté. Les notes boisées sont prégnantes, comme elles le furent sur le bateau de Louis et Charles. Le nez est habillé de fruits rouges et exotiques, d’agrumes, de miel, d’épices, de sucre caramélisé, de pruneau et de bois de santal. En écho, la bouche est sucrée, fruitée, boisée et épicée. Elle s’achève sur une finale similaire.
L’Élise : le rhum vieux du navire marchand
Les Isautier ont indéniablement le pied marin. C’est en effet en prenant le large que l’affaire familiale a acquis son aura et son prestige. Nous le devons à Antoinette : dès qu’elle eut saisi la barre de l’entreprise, elle finit par monter sur un bateau les rhums de sa production pour les soumettre au jugement des compétitions internationales. L’Océan a également eu pour bénéfice d’offrir à nos prédécesseurs un moyen de locomotion et de transport efficace pour les richesses végétales produites sur notre île. Aussi, pour le transport des fruits et des épices aux abords des côtes, notre famille se dota de voiliers sélectionnés pour leur praticité. Au cours de innombrables décennies au cours desquelles la voie maritime était reine, les vaisseaux ont été nombreux à honorer les besoins de cabotage de marchandises. L’un des derniers portait le nom d’Élise. Le clin d’œil ne saurait être plus à propos puisque nous avons conçu un rhum vieux rare, maculé d’indéniables parfums fruités, épicés, floraux et herbacés tels qu’ils pouvaient se sentir dans les cales de ces navires de transport. Au nez, l’Élise exprime des senteurs d’herbe coupée. On y sent aussi la vanille, le poivre gris, puis les fruits à noyaux, l’amande et la pomme verte. Ce rhum vieux se transforme en bouche et devient puissamment boisé et épicé. La dégustation s’achève sur une finale tonique, très longue et presque tourbée.
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.